Elle court, elle court la banlieue
1973
Réalisation : Gérard Pirès
Scénario : Nicole de Buron et Gérard Pirès
Synopsis :
C’est l’histoire d’un jeune couple, Marlène et Bernard, qui va décider de se marier, de quitter Paris, ville « pourrie » et « dégueulasse », et d’aller vivre « la campagne », en banlieue parisienne, à une heure de voiture. C’est sans compter les embouteillages pour aller au boulot et en revenir. Avec les transports en commun Marlène va y passer 4h par jour, entre le bus, le train de banlieue et le métro. Le couple se voit de moins en moins, s’éloigne de plus en plus. En plus de tout cela, les voisins sont particulièrement et involontairement présents dans la vie du couple. Ils entendent tout.
Critique :
On a d’abord une image positive de la banlieue : idéale pour le bonheur d’un jeune couple qui veut s’installer. Cependant, la promiscuité avec le voisinage entravera déjà plus ou moins ce bonheur. D’un côté il y a les voisins dont le mari CRS n’arrête pas de s’énerver et de pester contre ces jeunes au moindre bruit qu’il entend. De l’autre, la voisine que se lie d’amitié avec Marlène lui conseillera de ne pas rester comme elle prisonnière de cette banlieue. L’accent est mis sur la routine de la banlieue : les gens vont travailler en même temps (le train est toujours bondé aux mêmes heures), lavent leurs voitures en même temps... Le problème du transport est mis en avant. Le couple passe plusieurs heures par jours dans les transports et lorsqu’ils se voient le soir ils sont trop épuisés de leur journée. Marlène finit par s’endormir dans le train et Gérard prend l’habitude d’attendre que les embouteillages se lèvent en sirotant un verre dans un bar à hôtesses. Le rêve de la vie en banlieue s’effrite peut à peu.
La course pour aller au travail chaque matin |
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